Il semblerait qu’au cours de l’année qui vient de s’écouler, Louve et moi ayons commis un roman.
Un roman qui a trouvé son éditeur (Mix Éditions).
Un roman qui va bientôt sortir (le 20 aout, très précisément).
Un roman qui n’attend plus qu’on le lise.
À Forwind, chasseurs de prime et citoyens se côtoient et maintiennent une entente cordiale. De là à dire que la petite ville est un havre de paix, il ne faudrait pas non plus pousser.
Daren ne s’attendait pourtant pas à ce que sa sœur s’y fasse kidnapper, encore moins devant le bureau du shérif. En effet, Heather est non seulement une mercenaire redoutée, mais aussi une spirite capable de manipuler les pensées. Inutile de décrire l’odeur des emmerdes qui s’annoncent…
Et s’il tolère les dons de sa sœur, Daren déteste tous les autres. Une mauvaise nouvelle pour Emre, un oracle défaillant qu’Heather a pris sous son aile. Elle lui fait confiance. Daren devrait aussi : ses visions leur seront capitales pour espérer la retrouver à temps.
Il n’a de toute façon jamais été dit que coopérer signifiait s’entendre.
Ça ne vous en dit pas assez ? On est d’accord. C’est pourquoi Ophélie fait les élèves modèles, et parle de ce dont nous voulions traiter sur son blog, pendant que je joue les trouble-fêtes pour raconter les coulisses en 8 anecdotes… En selle, c’est parti !
1. Du choix du genre.
Au-delà d’être un roman fantasy (de toute façon, je n’écris que de la littérature SFFF, le monde réel très peu pour moi), Spirites est aussi un western. L’idée initiale, c’était « OK, on veut mettre ensemble un mec qui a des visions incontrôlables, et quelqu’un qui ne supporte pas la magie ». Mais dans quel monde ? On s’est mutuellement retoqué idée après idée, jusqu’à ce qu’Ophélie prononce le mot western et que Muse saute sur ses pattes en hurlant « Oui oui oui, mais un western froid ! ».
Dont acte. Spirites, c’est une ambiance western du Grand Nord, avec des carcajous, des forêts de sapins et d’érables, et de la neige, beaucoup de neige, beaucoup trop de neige au gout d’Emre.
2. Vous avez dit romance ?
C’était l’idée initiale. Écrire une romance. Sauf qu’entre temps, nos personnages en ont décidé autrement. Oups. Bon, déjà, on a réussi à faire en sorte qu’ils ne s’entretuent pas. À moins que… Ah, pour le savoir, vous allez devoir lire.
3. Une sombre histoire de miel
Nos personnages ne sont pas blancs (du tout). Ce qui veut dire qu’il a fallu trouver des moyens de les décrire. On a fini par se décider pour des descriptions basées sur la nature, parce que ça nous paraissait neutre et cohérent avec le monde et l’environnement. Et plus précisément, on s’est basé sur… le miel et la sève. Résultat, j’ai passé beaucoup de temps à comparer différents types de miel pour savoir quelle plante initiale correspondait à qui.
Ce qui a pu donner des discussions bizarres, quand on se rendait compte qu’on ne les visualisait pas pareil. Style « attends, tu le voyais quel miel, toi ? Châtaignier ? Ah, non, il est pas aussi foncé, il est plus sapin ! »
4. Du sexe des anges chevaux
Bah, oui, qui dit western dit montures. Et qui dit autrices distraites qui ont oublié de noter qui avait quoi donne des étalons qui se transforment en hongre qui se transforment en jument et vice-verso-versa au fil des scènes. Heureusement, nos relectrices et correctrices ont l’oeil !
5. Chou, chou, p’tit chouchou
Comme d’habitude, j’ai un chouchou parmi tous les perso qui gravitent dans ce roman. Et comme souvent, ce n’est pas un personnage principal (je n’ai même pas réussi à lui donner un point de vue). Bref, mon chouchou s’appelle Kenneth, parle aux animaux, a un lynx apprivoisé, et est bien trop gentil et adorable pour ce monde. C’est un de mes perso purement chou-et-c’est-tout (à l’inverse de mes perso sociopathe-mais-chou-si-on-regarde-du-bon-angle) et je l’aime.
6. Carca-pas-chou
Les carcajous, par contre, ce n’est pas chou du tout. C’est une saleté de bestiole hargneuse et agressive et un peu moche quand même, que Daren a de toute évidence choisie comme alter ego animal, parce qu’évidement qu’il allait choisir ça (dixit Emre, blasé). N’empêche que du coup, on a dû chercher des photos de carcajou. J’ai préféré chercher des photos de lynx.
7. Vous n’aurez pas ma liberté de jurer
Et bah si, Daren, parce que c’est nous les autrices, à la fin, bordel ! Monsieur carcajou a eu beau râler, on a drastiquement réduit le nombre de ses injures et jurons au fil des corrections. Mais… il en reste encore pas mal. Les jurons, c’est une ponctuation comme une autre, non ?
8. Saindoux VS Neige
Pour traiter une brulure au second degré, il vaut mieux de l’eau ou du gras ? La caution véto a dit gras. Du coup, il y a du troc de saindoux. (Et aussi des perso qui boivent trop de thé / d’infusions, ce qui est là aussi la faute de la caution véto. Comment ça, si c’est à but médicinal ça ne compte pas ?)
Si une partie de cela vous parle, Spirites sortira le 20 aout, en papier et en numérique.
Et les précommandes numériques ont déjà ouvertes ! (Amazon – 7Switch)